Éditeur de la première plateforme de vidéos à destination des personnes en situation de handicap, Cortex Media s’engage pour améliorer l’accès à l’éducation de ce public fragilisé. Découvrez nos échanges avec Benjamin Laurent, le fondateur, pour en savoir plus sur leurs engagements et la façon dont le Label Startup Engagée les accompagne dans leur démarche d’impact. Pouvez-vous vous présenter et présenter votre entreprise en quelques mots ? Je m’appelle Benjamin Laurent. Je suis réalisateur de documentaires. Je me suis spécialisé sur les questions en lien avec le handicap et la santé il y a environ 10 ans. Sur tous les tournages, les parents et personnes concernées me faisaient par des difficultés d’accès à l’information sur les questions qui les concernent. J’ai donc fondé Cortex média en 2023 avec l’objectif de rendre l’éducation de qualité accessible à ce public particulier qui représente quand même 20% de nos concitoyens. On entend par éducation aussi bien la mise en accessibilité de la culture pour aider les enfants à suivre une scolarité normale, que la mise en accessibilité de l’information pour permettre aux familles et personnes concernées de s’éduquer sur leurs particularités. En raison nous travaillons pour faire de notre société une société universelle. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez voulu obtenir le Label Startup Engagée cette année ? J’ai eu du mal à positionner l’entreprise dans un écosystème au départ. Je tenais absolument à nous positionner sur le domaine de la tech. Lorsque la BNP nous a intégré dans son programme Act for Impact, tout s’est éclairé. Je cherchais alors des labels qui allaient dire à mes clients voilà qui nous sommes. En travaillant avec nous vous avez un impact et vous agissez avec pour une transformation sociétale. Les gros labels étaient inabordables pour nous et ne correspondaient pas à ce que l’on voulait défendre. Le label StartUP engagée répondait bien à notre positionnement. Il est rapide, bien construit, il nous permet d’afficher nos valeurs, de montrer à de futur investisseur dans quel entreprise ils mettent les pieds. Pourquoi avez-vous choisi le label Startup Engagée ? En répondant aux questionnaires du label, je trouvais que c’était pertinent et que ça me permettait de faire une analyse de ce que l’on fait de bien et des axes à améliorer. J’aime bien l’idée également de la progression. On arrive avec l’échelon 1 et au fur et à mesure que l’entreprise progresse on peut améliorer son label. C’est une “gamification” de la labellisation qui me plait beaucoup. Quelles sont les actions qui vous tiennent à cœur de mener pour les prochains mois ? Nos objectifs c’est d’avoir toujours plus d’impact auprès des personnes à qui nous destinons nos services. Aujourd’hui 10 000 utilisateurs sont sur cortex-media.tv, notre plateforme de diffusion de contenus accessibles. C’est bien, mais nous voulons aller plus haut encore. Un autre objectif c’est d’avoir un autre label : ESUS Entreprise Solidaire d’Utilité Social. On serait ainsi la première plateforme de VOD à être labellisé ainsi. On travaille à la modification de nos statuts. Avez-vous d’autres éléments à nous partager ? Un exemple que j’utilise à chaque conférence est celui de la petite Lya qui a 7 ans et une trisomie 21. Grâce à un outil que l’on a développé, l’Audio Clair, nous avons réussi à lui faire comprendre que le loup est mangé dans le conte des Trois petits cochons. Quand je raconte cette histoire, je fais rire tout le monde. Pour moi c’est le début d’un immense avenir pour Lya. En comprenant cette histoire on lui dit qu’elle fait partie de la société et qu’elle aussi elle a un rôle à jouer. En comprenant une histoire que tous ses petits copains ont comprise à son âge, on lui donne confiance en elle. Peut-être que dans 20 ans elle sera capable de comprendre les enjeux d’une élection, et se présenter elle-même à une élection communale. Ce serait magnifique comme impact, non ? Et si vous résumiez votre engagement en une phrase, ça donnerait quoi ? Le monde de demain se fera avec les personnes en situation de handicap. Il est essentiel de rendre accessible l’information, la culture pour qu’ils aient accès à une éducation de qualité. Tester l’éligibilité de ma startup
Lors de leur lancement, les startups sont souvent confrontées à de nombreux défis, notamment pour ce qui est des ressources humaines et financières qui sont souvent limitées. Malgré cela, mettre en place une stratégie d’impact positif est totalement possible, et nécessaire. En effet, elle peut apporter de nombreux bénéfices à court comme à long terme : avantage concurrentiel, anticipation des évolutions législatives, attraction / rétention de talents, fidélisation clients, etc. Bien que les coûts initiaux puissent sembler élevés, une approche réfléchie et adaptée peut vous permettre de minimiser vos dépenses tout en maximisant votre impact. Nous explorerons dans cet article les éléments essentiels à garder en tête lors de l’établissement de votre stratégie d’impact. 1. Dresser un état des lieux de l’existant : Lors des premières années de votre startup, vous devrez composer avec des ressources restreintes. C’est pourquoi il est primordial de réaliser dès que possible un état des lieux complet et transparent de vos atouts et axes d’amélioration. La RSE impacte l’intégralité de la chaîne de valeur des entreprises, et transforme également de plus en plus le paysage entrepreneurial. Anticiper et aborder ces enjeux dès le départ, de manière structurée, vous permettra d’établir des bases solides pour un développement durable pérenne et responsable. La réalisation de cet état des lieux nécessite de faire le point sur vos pratiques actuelles en évaluant votre impact environnemental, social et de gouvernance (critères ESG). Cette analyse approfondie permettra de mettre en évidence les domaines à prioriser et surtout ceux qui seront le plus accessible dans un futur proche. Cette étape peut être réalisée en interne en mettant en place une approche méthodique, ou bien avec l’aide d’experts externes si vos ressources vous le permettent. Cet état des lieux peut vous amener à réaliser des économies significatives sur le long terme. Ce diagnostic approfondi vous permettra de repérer les gaspillages de ressources, les processus chronophages et les pratiques dépassées. Vous pourrez alors engager des actions d’optimisation ciblées, gagnant à la fois en efficacité opérationnelle et maîtrise des coûts. 2. Choisir les bonnes actions à mettre en place : Une fois votre état des lieux réalisé, vous pouvez commencer à établir votre feuille de route. Il s’agit du socle de votre stratégie d’impact, qui vous permettra d’avoir une vision à long terme tout en sachant quelles actions mener dès aujourd’hui. Pour réussir cette étape, l’important est de ne pas viser trop, trop tôt. Inspirez-vous de l’existant afin de ne pas gaspiller vos ressources inutilement. Découvrez nos portraits de labellisés ; l’engagement, selon votre domaine d’activité, peut prendre de multiples formes. Nous avons à cœur, à travers la communauté des labellisés, de transmettre cela afin que chaque startup puisse mettre en place des actions qui lui ressemblent. Collaborez avec des partenaires engagés, en travaillant dès que possible avec des fournisseurs soucieux des enjeux environnementaux et sociaux actuels. Tous sont importants (même le choix du café !). N’ayez pas peur d’innover, au début ou au fil de votre projet. Des aides existent pour vous permettre de réaliser votre projet ; n’hésitez donc pas à être proactif et à proposer une solution unique au service de l’environnement. Cela ne pourra que vous aider à vous démarquer et ainsi à faire grandir votre entreprise. 3. Suivez vos performances de près : Votre feuille de route est désormais établie et vous mettez en place vos premières actions : il faut maintenant être en mesure de suivre de près les performances de ces dernières afin de pouvoir vous adapter rapidement en cas de besoin. En effet, en cas d’évolution rapide de votre marché, de modification réglementaire, ou encore de perte de moyen, vous devez pouvoir réagir dès que possible afin de limiter l’impact de ces changements. Pour cela, vous devez identifier des indicateurs de performance (KPI) adaptés à votre secteur et à votre fonctionnement. Pour le plan environnemental, vous pouvez par exemple évaluer votre empreinte carbone, le pourcentage d’énergies renouvelables utilisées par votre structure, ou encore la quantité de déchets recyclés. Dans le domaine de la RSE, l’agilité et une veille active sont des éléments indispensables. Les enjeux, réglementations et bonnes pratiques évoluent rapidement ; bien que certaines obligations ne vous concernent pas encore aujourd’hui, votre startup sera inévitablement impactée à l’avenir. Anticiper dès maintenant et vous mettre en action aujourd’hui vous permettra d’être pleinement préparé et de maximiser l’efficacité de vos actions RSE lorsque le moment sera venu. Dans le cadre de cet exercice, la labellisation peut vous offrir de nombreux avantages en vous permettant de valoriser vos actions, mais aussi en vous offrant un audit approfondi de votre feuille de route. De nombreuses aides sont également peut-être accessibles pour vous aider à faire évoluer votre projet. Mettre en place une stratégie d’impact positif peut sembler être un travail colossal ; bien que cela représente un investissement en temps et en ressources, la RSE relève des défis essentiels de notre époque et il est essentiel de ne pas passer à côté. Afin d’assurer la compétitivité et la pérennité de votre startup, il est important de se saisir de ce sujet dès aujourd’hui et de ne pas se laisser dépasser.
Dany Gaborieau et Thibault Mercier, confondateurs de PYT Audio, se sont engagés dès les débuts de leur startup pour proposer des solutions acoustiques durables. Découvrez comment le Label Startup Engagée vient accompagner cette démarche. Dany Gaborieau et Thibault Mercier, Cofondateurs de PYT Audio PYT Audio, basée à Mortagne-Sur-Sèvre en Vendée, est une startup sppécialisée dans le développement et la production de solutions acoustiques durables de haute qualité. Passionnés par leur domaine, Dany Gaborieau et Thibault Mercier visent constamment l’innovation pour offrir des produits alliant esthétisme et confort d’écoute, avec un rapport qualité/prix optimal. Leur gamme de panneaux acoustiques décoratifs de qualité imbattable est distribuée non seulement dans toute la France, mais également à l’étranger. PYT Audio se distingue par la simplicité d’installation de ses kits acoustiques et leur facilité d’entretien. L’équipe opère avec transparence et indépendance, reflétant leurs valeurs fondamentales. Pouvez-vous vous présenter et présenter votre entreprise en quelques mots ? PYT Audio est une société qui conçoit et fabrique des produits acoustiques biosourcés, hautes performances et décoratifs. Nos produits permettent d’améliorer le confort sonore d’un espace en réduisant la réverbération et le brouhaha. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez voulu obtenir le Label Startup Engagée cette année ? Depuis nos débuts, nous avons à cœur de proposer des solutions avec de fortes valeurs RSE. Nous avons donc innové sur notre marché pour proposer des produits acoustiques biosourcés. Nos différents labels attestent de notre démarche (Initiative Remarquable et Eco-défis) et permettent de rassurer quant à notre positionnement sur le marché. Le label Startup Engagée s’inscrit dans la continuité de cette démarche Pourquoi avez-vous choisi le label Startup Engagée ? La communication autour du label, ainsi que le prix et les échanges que j’ai pu avoir avec les personnes qui gèrent le label. Quelles sont les actions qui vous tiennent à cœur de mener pour les prochains mois ? Nous souhaitons continuer sur notre démarche RSE. En ce sens, nous souhaitons revaloriser certaines de nos chutes. Egalement, nous souhaitons développer de nouveaux produits pour élargir notre gamme. Et si vous résumiez votre engagement en une phrase, ça donnerait quoi ? PYT Audio, c’est une société née de la volonté de mener une démarche globale autour de la RSE. Tester l’éligibilité de ma startup
S’appuyer sur l’un des plus grands acteurs du secteur de l’IT pour proposer des solutions plus sobres et plus durables, c’est le positionnement que soutient Highpoh depuis sa création. Découvrez pourquoi son co-fondateur a choisi le label Startup Engagée. Portrait de Lionel Ventadour – Président & co-fondateur de Highpoh Pouvez-vous vous présenter et présenter votre entreprise en quelques mots ? Bonjour, je m’appelle Lionel Ventadour co-fondateur et président de l’entreprise Highpoh. J’ai une vingtaine d’année d’expérience dans la vente BtoB et quinze années dans l’écosystème des entreprises de services numériques partenaire de l’éditeur Microsoft. Après avoir vécu l’épisode du covid, j’ai eu une vision forte. J’ai deux enfants, je les ai regardé dans les yeux et je me suis projeté 10 ans dans le futur. Je me suis vu répondre à leurs questions. Cela m’a fait l’effet d’un électrochoc. J’ai réalisé que je ne souhaitais plus vivre dans une société qui ne prenait pas une position nette pour l’amélioration de notre climat. Après avoir découvert, via des lectures, les impacts environnementaux du numérique, et leurs chiffres, j’ai eu l’idée de créer HIGHPOH. Microsoft s’était engagé à réduire leur empreinte carbone avec de grandes annonces. J’ai eu l’idée de mixer mon savoir-faire pour les technologies Microsoft et le green IT. J’en ai parlé à Hubert de Charnace mon associé qui m’a soutenu dans ce projet. HIGHPOH est un cabinet spécialisé sur les technologies Microsoft (Microsoft365- Azure – Apps &Data) et fortement impliqué dans la sensibilisation du Green IT et du numérique responsable. Nous accompagnons nos clients dans leurs projets de communication, de collaboration et de Digital Workplace en décuplant les usages durables dans M365. Nous développons des applications sobres et efficientes en suivant la philosophie Devops, sur mesure dans Azure. Nous aidons dans la mise en place de Data Platform et la transformation et l’analyse des données ainsi que la gestion des infrastructures dans le cloud en utilisant des méthodologies Finops et Greenops. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez voulu obtenir le Label Startup Engagée cette année ? Quand vous êtes une start-up ou une petite entreprise, vous ne pouvez pas produire toutes les actions que vous demandent les labélisations plus importantes même si vous en avez très envie. Cela vous demande d’allotir du temps et des ressources, ce que nous n’avons pas en quantité abondante en tant que Start up. Toute notre énergie est orientée à trouver de nouveaux clients et de structurer notre organisation donc il fallait trouver une labélisation qui respecte notre équilibre et notre rythme ains que notre budget limité. Le label Startup engagée s’est imposé naturellement comme le choix le plus logique par rapport à la taille de notre structure. Quelles sont les actions qui vous tiennent à coeur de mener pour les prochains mois ? Notre priorité est de continuer à développer nos nouvelles offres et d’assurer la pérennité de notre activité en fidélisant nos clients actuels et en acquérant de nouveaux . Nous souhaitons également augmenter notre visibilité en partageant davantage de contenus sur nos expertises. Nous souhaitons créer un écosystème autour de la durabilité qui aide les entreprises à intégrer de nouveaux comportements plus responsable. Comment produire mieux avec moins. Comment s’habiller, se déplacer, se nourrir, organiser nos loisirs dans une ère ou la préservation de notre bien commun est plus que nécessaire. Le numérique est une première étape. Nous sommes convaincus que les innovations technologiques viendront de l’optimisation de nos modes de pensée ce qui nous permettra de vivre sereinement dans une économie qui intègre des comportements et une consommation bas carbone. Avez-vous d’autres éléments à nous partager ? Se sentir en confiance, libérez sa communication et être valorisé dans ses actions. Trois piliers pour devenir un haut potentiel. Nous avons tous en nous ce potentiel. Venez chez Highpoh ! Tester l’éligibilité de ma startup
L’impact de la publicité numérique est l’un des sujets du moment pour les annonceurs qui ont besoin de communiquer avec plus de responsabilité. Avec IMPACT+, mesurer l’impact environnemental de ses campagnes devient accessible. Parlez-nous de vous et de ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’entrepreneuriat ! Je suis un pur produit des services numériques ! Ingénieure informatique et réseaux, j’ai cofondé ma première société, Oxeva (hébergement haute disponibilité) en parallèle de mes études. Cela a été une expérience déterminante pour ma carrière, tant en termes de rencontres que de compréhension des enjeux de l’innovation ! J’ai ensuite contribué à de belles aventures de l’industrie publicitaire française chez Teads et Ogury, en tant que VP Product, mais au fil du temps, ma prise de conscience concernant les problèmes environnementaux a grandie. Après 15 ans passés à développer des produits publicitaires numériques à succès, je souhaitais profondément mettre mes compétences au service d’une mission à impact positif. Quand Vincent Villaret m’a proposé de cofonder IMPACT+ avec lui et Marion Cardona, le choix de l’entreprenariat s’est imposé à moi : il était urgent de faire bouger l’industrie publicitaire numérique dans le sens d’une activité plus durable. Vous avez lancé IMPACT+, comment l’entreprise contribue-t-elle sur les différents volets de l’impact – environnemental et social ? IMPACT+ est la première solution technologique permettant aux acteurs de la publicité numérique (marques, agences, adtech et régies publicitaires) de mesurer et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. L’écosystème de la publicité numérique compte un très grand retard dans le domaine. Plus de 90% des professionnels français de l’industrie publicitaire ne mesuraient pas encore leurs émissions de gaz à effet de serre en 2021 ! Le très grand nombre de technologies et d’acteurs engagés dans les campagnes publicitaires rendent cette évaluation complexe. La plateforme IMPACT+ évalue dynamiquement les impacts des campagnes. Les équipes en charge disposent ainsi d’analyses détaillées et de recommandations pour limiter leur consommation électrique et les émissions de GES. Cela leur permet dans le même temps de maintenir l’efficacité de leurs campagnes publicitaires car la plateforme s’intègre avec leurs outils. Au-delà de notre mission principale, nous avons reçu en 2022 le Label Startup Engagée propulsé par KeekOff, qui constitue une reconnaissance de nos engagements en termes d’impact social, environnemental et de gouvernance, et nous permet de disposer d’un outil de pilotage de performance durable pour les prochaines années. Comment votre entreprise mesure-t-elle son impact sur l’environnement et quels sont vos objectifs de développement durable pour cette année ? Nous mesurons systématiquement les effets de notre service en termes de réduction de consommation électrique et d’émissions de gaz à effet de serre des campagnes publicitaires numériques. Bien sûr, nous mettons cela en rapport avec les émissions dues à notre propre activité en tant que société, que nous mesurons via un bilan carbone couvrant les Scopes 1, 2 et 3. La réduction des impacts environnementaux de la publicité numérique est un sujet encore très nouveau. En France, nous sommes l’un des pays les plus matures sur le sujet. Notre objectif est de démultiplier notre impact en déployant notre solution plus largement via une expansion internationale rapide, afin de réduire les impacts d’un plus grand nombre de campagnes. Quels défis avez-vous rencontrés en tant qu’entrepreneur et comment les avez-vous surmontés ? En tant qu’entrepreneur, chaque jour apporte un nouveau défi ! Chez IMPACT+, je suis convaincue que c’est le collectif qui aide à les surmonter. Avec Marion et Vincent, nous avons réuni une équipe constituée de quinze personnes engagées, responsables, bienveillantes, et surtout bien plus compétentes que nous ! Sans chacune d’entre elles, ce qui fait le succès d’IMPACT+ n’aurait jamais existé. Un conseil à donner aux femmes qui souhaitent lancer leur entreprise ? Quel que soit votre genre : Défendre la cause qui vous tient à cœur vaut vraiment la peine de sortir de sa zone de confort ! Découvrez le label Startup Engagée pour valoriser vos engagements et l’impact positif de votre entreprise ! Cliquez ici
Produire avec responsabilité, c’est avec cette objectif en tête que Julia et sa soeur ont pensé leur marque de vêtements féminins et colorés, Soi. Parlez-nous de vous et de ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’entrepreneuriat ! J’ai cofondé Soi Paris avec ma sœur, une marque de prêt à porter féminin spécialisée dans les imprimés que je dessine. Après l’obtention de mon diplôme en arts graphiques et quelques années en tant que directrice artistique en agence de communication, c’est l’envie de créer librement, d’inventer mes règles du jeu qui m’ont poussé à entreprendre. Vous avez lancé Soi Paris, comment l’entreprise contribue-t-elle sur les différents volets de l’impact – environnemental et social ? Depuis le premier jour nous misons sur une production responsable. 100% de nos ateliers de fabrication sont certifiés, nous utilisons des matières d’origine naturelle et certifiées Oeko Tex, nos packagings sont recyclés et recyclables, nous conduisons plusieurs projets d’upcycling pour minimiser nos déchets. Nous avons été évalué « Marque transparente » sur Clearfashion. En effet, nous publions la traçabilité complète sur chacun de nos vêtements. A l’occasion de la journée de la femme, nous nous sommes engagées à reverser 10% de nos ventes à l’association Joséphine qui aide les femmes les plus vulnérables à retrouver confiance en elles. Au sein de notre entreprise nos démarches pour le bien-être social et environnemental sont nombreuses : mise en place de télétravail, mise à disposition de machine à café à grain et de tupperwares, cours de yoga hebdomadaires… L’hiver dernier toute l’équipe a participé à une action bénévole pour une association. Comment votre entreprise mesure-t-elle son impact sur l’environnement et quels sont vos objectifs de développement durable pour cette année ? Nous effectuons l’analyse de cycle de vie de chacun de nos produits et venons d’effectuer le bilan carbone de l’entreprise. Cela nous permet, entre autres, de mesurer et prioriser ce qui peut être amélioré. Parmi nos objectifs pour cette année, l’obtention de la certification B Corp. Quels défis avez-vous rencontrés en tant qu’entrepreneur et comment les avez-vous surmontés ? Soi est un projet que nous avons rêvé à deux, entre sœurs. Un de nos plus beaux challenges a été de constituer une équipe pour nous accompagner dans notre croissance et participer à la construction de Soi. Une équipe grandissante implique de nombreux process à mettre en place. Un conseil à donner aux femmes qui souhaitent lancer leur entreprise ? Entreprendre avec passion et croire en « Soi » 😉 Découvrez le label Startup Engagée pour valoriser vos engagements et l’impact positif de votre entreprise. En savoir plus
La maîtrise et la mesure d’impact sont au coeur de la stratégie de Little Big Connection mené par Constance Nevoret, une CEO engagée. Parlez-nous de vous et de ce qui vous a amené à diriger LittleBig Connection ? J’ai passé 10 des 11 dernières années à l’étranger et notamment 8 ans au Canada pour lancer les activités de Mantu. Cela a été une aventure aussi incroyable que pleine de challenges et finalement une superbe opportunité de grandir en même temps que les opérations. Presque comme une suite logique, on m’a confié la direction de LittleBig Connection avec une ambition d’expansion similaire : passer de startup française à scaleup internationale. Défi passionnant que je relève depuis 3 ans. Comment l’entreprise contribue-t-elle sur les différents volets de l’impact – environnemental et social ? Nous contribuons à deux niveaux : Au niveau interne car nous avons créé des postes dédiés à ces questions (Chief Impact Officer et Sustainability director) avec des task forces associées pour intégrer pleinement l’impact positif au sein de notre projet d’entreprise. Grâce à notre nouvelle offre baptisée Connect for Good, nous mettons en relation les grandes entreprises avec des expertises externes liées à la transition solidaire et durable. Également, via notre plateforme nous permettons à nos clients de faire des choix de prestataires en fonction de critères de durabilité et d’inclusion. Comment l’entreprise mesure-t-elle son impact et quels sont vos objectifs de performance en matière de développement durable pour cette année ? Nous mesurons bien sûr notre impact au travers de divers KPIs, rapports et certifications (Ecovadis,…) Nos principaux objectifs cette année sont : sur le volet de l’environnement : -18% d’émissions en 2023 par rapport à 2019 sur le volet social et inclusion : évolution de notre plateforme afin de promouvoir des fournisseurs proposant des profils en situation de Handicap et/ou attestant de certifications, labels ou normes en matière de développement durable sur le volet économique : formation de 100% de notre équipe commerciale sur le sujet de la transformation durable pour accompagner au mieux nos clients sur le volet engagement des collaborateurs : nous visons 100% de participation à, au moins, un atelier (Fresque du Climat ou autre…) et un minimum de 20% d’entre eux ont mis en place une initiative à impact positif. Quels défis avez-vous rencontrés en tant que femme dirigeante et comment les avez-vous surmontés ? Au démarrage, et ça m’arrive encore à l’heure actuelle, il n’était pas rare que je me retrouve dans des cercles uniquement composés d’hommes dirigeants d’une cinquantaine d’années. Le sentiment d’appartenance est donc compliqué à développer. J’ai le souvenir de faire partie d’un jury à 95% masculin à départager des projets également portés par des hommes. C’est à ce moment que j’ai eu un déclic et que je me suis forgé l’ambition de donner envie à d’autres femmes d’y aller, de se lancer et de s’affirmer. Avec le recul, je considère qu’être une femme dans un poste de direction amène une conception et une vision différente en entreprise, et je ne le vois donc plus aujourd’hui comme un inconvénient, au contraire ! Un conseil à donner aux femmes qui souhaitent lancer leur entreprise ? Quand on m’a proposé d’être CEO, mon premier instinct a été de me dire: “ce n’est pas pour moi, je ne suis pas un homme de 50 ans”. Je ne me conformais pas au stéréotype du CEO, ou à l’image que j’en avais. Ce biais cognitif, on est beaucoup à l’avoir et il faut justement le surmonter, oser postuler et avoir confiance en soi et en ses compétences. Je suis malgré tout consciente que j’ai eu de la chance d’avoir des sponsors incroyables, car beaucoup de femmes n’ont aujourd’hui pas l’opportunité d’être sollicitées sur ce type de poste. Découvrez le label Startup Engagée pour valoriser vos engagements et l’impact positif de votre entreprise. En savoir plus
L’impact positif du changement d’orientation professionnelle d’Amandine est au service de l’expérience en entreprise. Avec son concept de séminaires « au bleu », c’est un idéal de bien-être et d’empathie pour le vivant que promeut BLISS’in. Parlez-nous de vous et de ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’entrepreneuriat ! Après « une vie » de salariat – dont 7 années passionnantes dans l’évènementiel B2B – il y a un peu plus d’un an, j’ai décidé de me lancer dans un projet entrepreneurial. J’ai saisi l’opportunité d’un PSE pour mettre mon expérience et mon énergie au service d’un projet réconciliant mes ambitions personnelles et professionnelles. Un projet permettant de développer les compétences et qualités nécessaires pour s’engager pleinement dans des modes de vie et de travail plus durables. Avec BLISS’in, je veux réinsuffler joie, engagement et impact dans l’expérience travail. Je veux aider les collaborateurs à gérer leur stress, stimuler leur créativité, réinventer la notion de productivité, développer leur impact en organisant des off-sites – séjours d’équipe en immersion dans des espaces bleus. Pourquoi les espaces bleus ? Au-delà de mon intuition et de la joie que je ressens quand je suis sur une planche ou en plongée, une centaine de recherches internationales démontrent que vivre et travailler près de ces espaces naturels (eaux douces et salées, rivières, lacs, littoraux et bords de mers) impacte positivement notre santé et notre bien-être, et stimule notre empathie à l’égard du Vivant. Vous avez lancé BLISS’in, comment l’entreprise contribue-t-elle sur les différents volets de l’impact – environnemental et social ? La mission de BLISS’in est de créer des expériences de travail et de collaboration en connexion avec l’eau, permettant aux entreprises de favoriser l’épanouissement de leurs collaborateurs ; de développer les compétences et qualités nécessaires pour s’engager pleinement dans la transition socio-écologique ; et d’accroître leur impact positif. J’identifie trois axes d’impact : Impact positif pour les individus – la connexion à l’eau agit positivement sur les émotions et les humeurs, l’estime de soi, et la santé globale. Impact positif pour les entreprises – la connexion à l’eau stimule la créativité, l’attention, la mémoire, et favorise la prise de décision et la capacité à collaborer. Impact positif pour la planète – la connexion à l’eau stimule notre empathie à l’égard du vivant, et permet de développer un « état d’esprit marin » plus agile, et d’œuvrer à un monde plus durable. Comment votre entreprise mesure-t-elle son impact sur l’environnement et quels sont vos objectifs de développement durable pour cette année ? BLISS’in est tout au début de son activité – avec deux pilotes en cours d’organisation. Je souhaite très rapidement mettre en place des indicateurs et des mesures de notre impact car je sais qu’il est crucial de le faire dès le début, et de le faire bien, i.e. des actes plus que des paroles. En attendant notre feuille de route est la suivante : Promouvoir des modes de vie, de consommation et de travail vertueux pour le bien-être physique, mental et social, et pour la planète. Créer des écosystèmes locaux avec des partenaires engagés dans une démarche à impact positif, et respectueux du vivant. Encourager et récompenser les déplacements en mobilité douce pour accéder aux expériences créées par la société. Sensibiliser le plus grand nombre sur les enjeux locaux et globaux autour de la gestion de l’eau et de la protection des océans, fleuves et rivières. Mesurer, réduire nos émissions de CO2, et mettre en place des mesures permettant d’en compenser une partie. Quels défis avez-vous rencontrés en tant qu’entrepreneur et comment les avez-vous surmontés ? Le premier des défis a été de trouver l’alignement entre mon projet professionnel et mon projet de vie, et d’accepter et embrasser les très nombreux hauts, bas, virages, et les fameux « pivots » qui se sont présentés à moi. Avant de quitter mon entreprise, j’ai travaillé pendant près d’un an sur un projet de lieu de vie, lieu hybride mêlant coliving, coworking et programmation évènementielle pour créer la rencontre de différents publics autour d’un sujet qui me tenait à cœur, la mer. Il y a un an mon projet était donc très différent de ce que BLISS’in est aujourd’hui. Ce qui m’a permis d’avancer a été de multiplier les rencontres, de parler de mon projet. D’en parler, beaucoup ! D’écouter les feedbacks, les questions, les objections. Et surtout d’écouter mon intuition : qu’est-ce qui sonne « juste » pour moi ? NB : Amandine a également suivi le programme Earthship Sisters, elle en parle. Un conseil à donner aux femmes qui souhaitent lancer leur entreprise ? Ce sera le conseil qu’on m’a donné et qui a été celui qui a tout changé : « Soyez certaine de prendre du plaisir et de ressentir de la joie dans ce que vous entreprenez ! » C’est ce qui permet de faire les bons choix, de créer les bonnes rencontres et de rester déterminée face aux défis qui se présenteront sur le chemin entrepreneurial. Découvrez le label Startup Engagée pour valoriser vos engagements et l’impact positif de votre entreprise. En savoir plus
Produire de manière responsable, c’est le défi que s’est lancé Marion Nerguisan en fondant ses deux marques de mode indépendantes. Pour elle l’émancipation de la femme passe par une indépendance financière et professionnelle. Pour démontrer le respect de ses valeurs et ses engagements, c’est désormais la mesure qui compte. Parlez-nous de vous et de ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’entrepreneuriat ! Je suis Marion Nerguisian. Après un parcours étudiant assez classique, école de commerce puis conseil, j’ai finalement cofondé ma première marque Atelier Gasparine il y a 7 ans. Nous créons des robes de mariée sur-mesure. À la naissance de mon premier fils, j’ai eu beaucoup de temps pour réfléchir pendant mon congé maternité et ma passion enfouie pour la mode a ressurgi. J’ai donc d’abord repris des études puis je me suis rapidement lancée quand j’ai réalisé que je n’étais pas faite pour l’entreprise classique et la hiérarchie. Je suis quelqu’un de très indépendant, têtue et très volontaire. Ce n’est pas toujours compatible avec le salariat. Vous avez lancé Atelier Gasparine et Atelier MaSla, comment vos entreprises contribuent-t-elles sur les différents volets de l’impact – environnemental et social ? Le secteur de la mode est une catastrophe environnementale. À ma toute petite échelle j’essaie de participer en utilisant les matières les plus responsables possibles. Aussi, je fabrique en petite quantité voir à la demande pour mieux maîtriser mon impact. Par ailleurs, dans mon atelier parisien j’ai souhaité embaucher des personnes qui ont malheureusement toujours travaillé dans des conditions déplorables, à la limite de la légalité et leur proposer un emploi et des conditions de travail décentes. Aujourd’hui ils sont tous salariés, avec une mutuelle, leurs transports payés, des horaires légales, etc. Cela peut sembler évident mais ça ne l’est pas forcément dans le milieu de la confection à Paris. Comment mesurez-vous leur impact sur l’environnement et quels sont vos objectifs de développement durable pour cette année ? Je n’ai pas encore mis en place d’indicateurs de mesure. C’est une excellente piste à approfondir. Mes objectifs sont de consommer moins et mieux et d’entraîner nos clients, les marques de prêt-à-porter, dans cette même direction. Quels défis avez-vous rencontrés en tant qu’entrepreneur et comment les avez-vous surmontés ? La misogynie ! Je suis sortie de mes gonds le jour ou quelqu’un a osé dire à mon mari « c’est gentil de permettre à ta femme de vivre de sa petite activité ». Je rencontre également de nombreux problèmes de recrutement. Je crois que le monde du travail a été chamboulé ces dernières années et qu’il faut impérativement redonner du sens au travail pour les collaborateurs. Et enfin, la trésorerie est le nerf de la guerre. Je ne souhaite pas avoir d’investisseurs et financer sa croissance sans investisseurs n’est pas simple. Un conseil à donner aux femmes qui souhaitent lancer leur entreprise ? L’entreprenariat n’est pas le graal. Pour moi, c’est comme la maternité, ce n’est pas pour tout le monde et ce n’est pas un objectif de vie à tout prix. Et si comme pour la maternité ce n’est jamais le bon moment, si vous y croyez et que vous y mettez tout votre coeur il y a de fortes chances que vous soyez heureuses et accomplies dans ce mode de vie. Je rajouterais qu’il faut savoir s’entourer et se faire aider. Découvrez le label Startup Engagée pour valoriser vos engagements et l’impact positif de votre entreprise. En savoir plus
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